Le comité de Bâle, l’organisme international en charge d’élaborer les règles de fonctionnement du secteur bancaire a dévoilé les exigences qui devront s’appliquer à l’avenir; des normes renforcées avec comme objectif d’éviter une nouvelle crise financière.
Tout d’abord, le renforcement des capitaux propres des banques c’est à dire que le minimum de fonds propres qu’une banque devra avoir est multiplé maintenant par plus de 5. Mais les banques françaises n’ont pas attendu le comité de Bâle pour renforcer leur capital. En effet, depuis la crise, elles ont augmenté leurs fonds propres de plus de 31% en moyenne afin de se placer largement au-dessus de la réglementation actuelle exigée. Elles sont maintenant solides. Mais attention, avoir plus de fonds propres pour un même secteur d’activité, signifie une pression plus forte sur les risques… sur les crédits et par conséquent sur les taux d’intérêt. Donc le véritable risque est un crédit plus onéreux, moins dynamique et moins souple.
Ajouté à cela, dans l’élaboration du budget de l’Etat pour 2011, une taxe bancaire y figure. Prudence, une taxe bancaire taxerait les crédits et par conséquent l’économie.
Il est nécessaire de bien analyser la conjoncture et la crise; en effet en France lors des années de crise, toutes les banques ont survécu à ce climat et même les encours de crédit ont augmenté alors même que l’économie du pays était en nette récession..