Deux ans après la mise en place du crédit d’impôt accordé au titre des intérêts d’emprunt immobilier. Il pourrait être remis en cause dès l’année prochaine.
Pourquoi ?
Car ce crédit d’impôt coûte particulièrement cher à l’état et n’aurait pas atteint son objectif : favoriser l’acquisition des ménages les plus modestes.
Son fonctionnement :
Le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt s’étale sur cinq ans à raison d’un remboursement correspondant à 40% des intérêts payés la première année et à 20% les quatre années suivantes. Le plafond s’élève à 3 750€ pour un célibataire et à 7500€ pour un couple sans enfant. Mais, bémol, cette mesure, n’est pas considérée par les banques comme un apport personnel. Conséquence : les établissements bancaires n’ont pas octroyé de prêts immobiliers et les ménages n’ont pas pu acquérir de biens.
Par quoi serait-il remplacé ?
Le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt pourrait être remplacé par une aide forfaitaire instantanée qui serait assimilable à un apport personnel..